Un jour, peut-être..."J'irai revoir ma Normandie"...
04/18/2021
En attendant demain #16
Par admin le 04/18/2021, 08:08 - Dans ma tête
04/18/2021
Par admin le 04/18/2021, 08:08 - Dans ma tête
Un jour, peut-être..."J'irai revoir ma Normandie"...
11/06/2020
Par admin le 11/06/2020, 08:27 - Dans ma tête
Quelqu’un avec qui on a voyagé...
En 1973 j'étais en poste dans un lycée, à l'extrême nord de la Loire.
Un nouveau principal avait pris ses fonctions cette année-là, son débonnaire prédécesseur, parti en retraite, avait fait preuve envers moi d'une grande bienveillance teintée de scepticisme face aux méthodes de travail que je mettais en œuvre et à mes idéaux pédagogiques.
Très vite s'instaura entre le nouveau-venu et moi, le matheux et la prof de français, une connivence et une complémentarité dans le travail. Nous avions constitué une petite équipe fédérée autour de projets communs et nous nous réunissions le soir dans son appartement de fonction pour d'interminables échanges. C'était un ancien "coopérant" qui avait exercé de nombreuses années en Algérie et en gardait une profonde nostalgie. L'Algérie était partout chez lui: dans les vanneries sur les meubles, dans les poteries teintées d'ocre et de rose, dans les lourdes couvertures en poil de chameau et dans l'odeur entêtante de l'encens qui brûlait en permanence.
Le projet naquit un soir de printemps: pourquoi ne pas y aller pendant les grandes vacances, atteindre avec lui le Graal qui s'était sans cesse dérobé à lui quand il habitait là-bas: rejoindre Tamanrasset, au bout de la piste qui traversait le Hoggar?
P. exerçait sur toute personne qui l'approchait un magnétisme qui entraînait une profonde détestation ou une adhésion sans faille; il était intransigeant, sec et sans empathie aucune, mais il donnait l'impression que rien n'était inatteignable et savait entretenir la flamme.
Le départ fut donc décidé, nous serions trois avec une collègue de français.
Le voyage... il était désormais au cœur de l'existence quotidienne, mot magique qui redonnait du courage les jours où la vie se faisait trop terne ou trop lourde, qui habillait de rêve l'univers trop étroit de la petite ville. Journaux, photographies, cartes...L'imagination traversait facilement la Méditerranée. On répétait, on organisait, on récapitulait...Cela donnait l'illusion de faire avancer le temps et, au fur et à mesure des rencontres que prétextaient les préparatifs, se concrétisait davantage l'idée de départ.
"Raconte... " L'attente se nourrissait de souvenirs et de mystère, toujours limitée par un "Si" superstitieux. On jouait l'inquiétude, on inventait des problèmes, chaque jour était déjà un départ. Mais lorsque nous quitterions véritablement la France cette belle insouciance nous abandonnerait, peut-être parce que alors chacun aurait conscience d'entamer son propre voyage intérieur et que seuls nous auraient été communs la préparation et le rêve.
Le voyage dura six semaines, six semaines pendant lesquelles nous ne fûmes pas trois, mais trois fois un, juxtaposés dans notre quête personnelle; je n'ai pas le souvenir de véritables échanges entre nous, aucun de nous ne se dévoila véritablement aux deux autres, mais nous étions liés par les sensations et les émotions partagées, immergés tous les trois dans ce pays qui revêtait des significations bien différentes pour chacun.
Dans le jardin d'une maison de Ghardaïa où nous avait accueillis un ami de P., au milieu de la palmeraie, les tapis avaient été étendus sur la terrasse où les torches électriques jetaient un éclairage dansant. L'ombre des arbres resserrait le jardin autour des musiciens et des convives. Le temps se décomposait en milliers de parcelles vivantes dont chacune reflétait une note de musique ou un pas de danse. La réalité se dissolvait, plus rien n'existait que les reflets mouvants de la lumière dans les feuillages, que l'ombre mystérieuse des murs de la maison. Heures légères, où le couscous servi dans le grand plat de bois poli par l'usage, le rythme lancinant des darboukas et de la flûte , le balancement de la danse tissaient un lien entre les hommes , abolissant le temps et l'espace.
La nuit sembla durer toute l'éternité.
Dans le jardin silencieux P. m'avait redit la leçon du désert, celle de l'Afrique toute entière:
"Laisse de côté les problèmes personnels, tu es là pour vivre le voyage, pour sentir, pour regarder, pour découvrir..."
C'est une leçon dure à assimiler pour l'occidental que celle imposée par le temps africain, par la sagesse arabe, une sagesse qui ne doit rien à la réflexion et à la pensée, mais qui naît du rythme du soleil et de la vie. L'Afrique est une terre où toutes les valeurs connues basculent.
L'année scolaire suivant je fus affectée dans un autre établissement, je perdis de vue P. qui n'était pas homme à s'attarder sur les êtres de passage.
Mais, instigateur de ce voyage, il joua un rôle déterminant dans le parcours qui a été le mien.
07/02/2020
Par admin le 07/02/2020, 13:24 - Carnets de route
Par admin le 07/02/2020, 13:22 - Carnets de route
J'ai achevé mon périple suédois par Stockholm dont j'ai aimé Gamla Stan, île sur laquelle est édifiée la vieille ville (Gamla en suédois). Étonnant ensemble architectural qui mêle les inspirations colorées rappelant les Pays Bas aux lignes sévères que l'on retrouve à Göteborg ou Uppsala.
Après l'éblouissement provoqué par le Bohuslan d'abord, puis la sérénité de la Dalécarlie et l'immersion dans une nature préservée, Stockholm m'a laissée plutôt indifférente mais je ne pouvais tout de même pas faire l'impasse sur la capitale!
06/26/2020
Par admin le 06/26/2020, 11:07 - Carnets de route
Sundborn, à côté de la ville de Falun, au sud est de la Dalécarlie, là où se trouve la maison du peintre Carl Larsson, ami de Monet, qui a séjourné aux bords de l'Oise...
les alentours de sa maison évoquent beaucoup l'atmosphère impressionniste! Il est surtout célèbre pour ses illustrations qui témoignent de la vie et des intérieurs suédois à la fin du XIXème
06/14/2020
Par admin le 06/14/2020, 07:49 - Carnets de route
06/13/2020
Par admin le 06/13/2020, 07:37 - Carnets de route
Le lac Siljan, c'est le plus grand de Dalécarlie; j'ai séjourné plusieurs jours dans un B & B au sud du lac. Invariablement mon itinéraire me ramenait à proximité de ses rives, constamment différentes. Ce qui est merveilleux dans cette région, pourtant une des plus touristiques de Suède!, c'est l'absence presque totale d'aménagements au bord du lac dont les bords sont très peu accessibles aux voitures.
06/12/2020
Par admin le 06/12/2020, 15:44 - Carnets de route
06/10/2020
Par admin le 06/10/2020, 07:00 - Carnets de route
J'ai quitté le Bohuslan pour traverser le pays d'Ouest en Est, un trajet de 700 km, interminable car effectué sous une pluie battante qui ne m'a pas laissé le loisir de profiter des lieux traversés. Au terme de cet itinéraire transversal, j'ai pris la route du nord jusqu'à la Dalécarlie, mon deuxième objectif.
La Suède "profonde"...Lacs, églises, petits village comme celui de la photo perdus au milieu des forêts et des collines, la découverte d'une autre manière de vivre. J'étais logée dans un B & B ce qui m'a permis de faire de belles rencontres et d'assouvir ma curiosité!.
le cheval, symbole de la Dalécarlie...
06/07/2020
Par admin le 06/07/2020, 11:11 - Carnets de route
En quittant le Bohuslan, je suis montée le long de la côte Ouest jusqu'à Tanum, un site archéologique extraordinaire, proche de la frontière norvégienne. En plein air on découvre des dalles de granite couvertes de gravures rupestres représentant des scènes de chasse, des embarcations, des personnages et animaux datant de l'âge du bronze (entre 1800 et 500 avant J.C.), certaines sans doute un peu plus récentes (- 300). Les archéologues les ont soulignées d'une peinture rouge à base de cuivre afin de les rendre plus lisibles.
Ces gravures sont au nombre de 10 000 environ sur l'ensemble du site.
06/04/2020
Par admin le 06/04/2020, 06:43 - Carnets de route
Dans le Bohuslan, toujours. L'un des nombreux fjords. Ici leur particularité : ils n'ont que très peu de falaises mais s'enfoncent très loin dans les terres avec de multiples bras.
Des petites routes aux détours infinis permettent de les rejoindre. Des milliers d'oiseaux, un calme impressionnant. J'ai été particulièrement sensible à la sérénité qui s'en dégage.
05/30/2020
Par admin le 05/30/2020, 14:25 - Carnets de route
Il y a tout juste un an, j'étais en Suède...
Un itinéraire soigneusement préparé: je savais exactement où je voulais aller et ce que je voulais voir.
Je suis arrivée à l'aéroport de Göteborg, j'ai récupéré la voiture que j'avais louée (qui était équipée d'un excellent GPS heureusement!!!!), j'ai pris l'avion du retour dix jours plus tard à l'aéroport de Stockholm.
Ma p'tite voiture et moi avons parcouru près de 1500 kilomètres, faisant étape dans les "bed and breakfast", gîtes, parfois hôtels que j'avais réservés.
J'avais acheté par Internet les billets pour les expositions que je ne voulais pas manquer.
De janvier à mai, j'avais activement révisé mon anglais...
Je suis revenue éblouie.
Si je devais, aujourd'hui, choisir de montrer douze photos emblématiques de ce voyage, lesquelles retenir?
Allez c'est parti!
Par admin le 09/29/2018, 11:39 - Carnets de route
cliché pris en Corrèze le 09 septembre 2018
09/23/2018
Par admin le 09/23/2018, 09:36 - Carnets de route
Beaulieu-sur-Dordogne, le 07 septembre 2018
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